Ce mardi soir, l’ancien patron de Mozilla en France, Tristan Nitot, recevait dans les bureaux parisiens de Mozilla au nom de son nouvel employeur Cozy Cloud, startup française qui fait de l’hébergement décentralisé.
Il s’agissait, après une courte introduction (sans les cochons) de regarder le documentaire – lancé grâce au financement partificipatif – Nothing to Hide, qui a été placé sous licence libre sans utilisation commerciale fin septembre (CC By-NC-ND 4.0).
Le film résonne avec les préoccupations de Mozilla et pas uniquement car apparaissent les logos de Firefox et Thunderbird aux côtés du navigateur Tor (basé sur Firefox) lors de la présentation de quelques outils pouvant limiter la surveillance. Il donne la parole à des représentants d’organisations que Mozilla côtoie dans les salons et conférences, et qui sont aussi accueillies dans ses locaux par Mozilla pour leurs événements.
Ce film dense explore les aspects sociaux et les répercussions individuelles de la surveillance de masse avec des témoins ou experts qui abordent ses aspects politiques, juridiques, philosophiques, techniques, sociologiques…
Ce documentaire – réalisé et produit par deux journalistes français et allemand, Marc Meillassoux et Mihaela Gladovic – navigue entre Paris et Berlin, et exploite des témoignages de l’intérieur comme ceux des lanceurs d’alerte ayant travaillé au sein de la NSA et de la CIA. Le film s’appuie aussi sur des explications venant de personnes concernées par la surveillance de masse : témoins, experts, professionnels, activistes…