Le film présente le témoignage de victimes comme cette femme victime en RDA de la STASI (police politique, de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage) et cette compagne d’un homme dont le basculement comme suspect de terrorisme était dû à 7 mots sur Internet.
Mais les abus ne sont ni si lointains dans l’histoire, ni si lointains géographiquement. Le film revient sur l’instrumentalisation de l’état d’urgence, institué pour parer aux attentats terroristes, afin de surveiller des militants écologistes et entraver les protestations contre la COP21.
Avec comme fil rouge l’espionnage et l’analyse du smartphone et de l’historique internet de « Mister X », volontaire qui « n’a rien à cacher », ce film pourra faire réfléchir ceux qui prétendent n’avoir rien à cacher, soit qu’ils mentent, soient qu’ils se mentent à eux-mêmes, soient qu’ils n’aient pas réfléchi à toutes les implications de la surveillance de masse, qu’elle soit dirigée par un État ou par une entreprise privée.
Un film à mettre entre toutes les mains ! Il permettra de se forger une opinion plus solide au moment de voter et de choisir le type de sociétés dans lequel nous voulons vivre.
Il n’y a rien à faire ?
Devant le sentiment très répandu « qu’il n’y a rien à faire » face à la surveillance, la dernière partie du documentaire appelle à changer les choses en s’impliquant politiquement (comme le fait Mozilla) et en donne des pistes pour se protéger selon son profil de risques, pour agir, en chiffrant toutes ses communications même peu sensibles, afin de noyer les opérateurs de la surveillance de masse sous la masse d’informations à traiter, pour apprendre à installer et à utiliser des solutions alternatives lors de Cafés Vie privée (crypto parties), et pour répandre la bonne parole et faire prendre conscience que la surveillance de masse est toxique pour la démocratie et les libertés individuelles.
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Le film étant disponible au téléchargement sur Vimeo sous licence Creative Commons « Attribution – pas d’utilisation commerciale – pas de modification », vous pouvez visionner le film et passer le lien à vos contacts, partager le film gratuitement en quatre langues (allemand, anglais, espagnol et français) si vous donnez crédit aux auteurs et partagez le lien vers le site et organiser une projection publique (dans une bibliothèque, un lycée…) sans payer de redevances tant que l’entrée de la projection est gratuite et ouverte à tous·tes.
Vous pouvez aussi soutenir financièrement des organisations d’intérêt général qui se battent pour nos libertés numériques comme Mozilla ou La Quadrature du Net, ou en participant au financement de campagnes citoyennes et de films comme celui-ci.
Merci à Cozy pour le pop-corn !
Dernière minute !
Cozy Cloud organise une séance supplémentaire du documentaire Nothing to Hide au MAIF Social Club (37, rue de Turenne, Paris 4ᵉ), le jeudi 2 novembre à 2017 à 19h00.
Liens sur le film
- Site officiel
- Le film sur son site (disponible en 4 langues)
- Page Facebook du documentaire
- Compte Twitter du docu
- Voir ou télécharger le film sur Vimeo (disponible en 4 langues)
- Fiche AlloCiné
- Entretien avec Marc Meillassoux pour les Inrocks
- Entretien avec Marc Meillassoux pour UP le mag
- Présentation sur son blog Mediapart
- Article du blog Mediapart pour le passage sous licence CC
Mozinet
Précédent événement : Google, Microsoft et Mozilla ensemble pour parler Cross Browser
Crédit illustrations : photos de Mozinet sous licence CC By-NC-SA 2.0 et affiche du film, Nothing to Hide, tous droits réservés.
1 De cryptohow.net -
Très intéressant, je vais regarder ce documentaire de plus près